jeudi 20 juin 2019

Réorganisation des services informatique, la direction dit NON à la négociation


 La réorganisation des supports informatiques est dans les starting blocks. La direction a commencé l’information des instances du personnel sur le contenu de ce projet.
La CFECGC a demandé, lors de la réunion DP du 18 juin 2019, si la direction comptait ouvrir une réunion de négociation comme elle l’a fait pour d’autres secteurs de l’entreprise. La réponse est « non ».

Pourtant Mr Kling l’avait dit lors d’une réunion NOR : « Le dialogue social doit avoir sa place ».
La direction continue à fuir le dialogue et passe en force comme elle l’a déjà fait à de nombreuses reprises. N’est-ce pas la meilleure façon d’éviter le dialogue et ainsi de ne pas mettre sur la table les problèmes de salaire et de GPEC ?

Quant au nouvel accord astreinte pour les cadres, rappelons que la CFECGC a dénoncé l’ancien accord en juillet 2018 car il était obsolète et injuste, que les négociations ont débuté en février 2019, et que la direction est incapable de le finaliser. Pendant ce temps les inégalités de traitement persistent et les salariés subissent.

Autre sujet, même punition : le télétravail. Il semble ne pas être un sujet prioritaire pour l’entreprise. Nous sommes face à un manque de confiance flagrant vis-à-vis des salariés. Certains salariés ont demandé par écrit le télétravail la seule réponse avancée par la direction est celle d’une perspective de négociation sur un accord Télétravail applicable à tous quelles que soient les particularités des différents métiers de chacun dans l’entreprise. Certaines demandes datent de plus d’un an.

Dans ce contexte de non-réponse, de non prise en compte des demandes des salariés, la CFECGC estime que l’entreprise ne met pas toutes les chances de son côté pour démarrer son projet de réorganisation des supports. Les cadres, d’une manière générale, et tout particulièrement les salariés de l’informatique apprécieront l’attention que leur porte l’entreprise. Ils sauront, n’en doutons pas, faire connaître leur mécontentement.