jeudi 7 décembre 2017

Politique salariale deuxième réunion

 

Une augmentation des bas salaires en vue mais les cadres peu concernés par les seuils proposés par la direction.



La deuxième réunion sur la politique salariale de l’entreprise a eu lieu le mercredi 6 décembre 2017.
La direction annonce un résultat d’exploitation négatif pour 2017, mais annonce un résultat d’exploitation qui serait positif en 2018. On l’espère…

Néanmoins et pour compenser les cinq années de vaches maigres, la direction est prête à prendre une règle transitoire pour 2018 et améliorer la situation des salaires les moins élevés en les revalorisant. Cette revalorisation serait une avance que la direction explique par une mesure exceptionnelle qui se baserait sur le budget 2018 soit, environs 3 millions d’euros.
Concrètement, la proposition de la direction serait de revaloriser 350 salariés à hauteur de 0,5 % en janvier 2018, dont le salaire serait équivalent ou inférieur à 1,6 SMIC. Cette revalorisation serait une avance sur le résultat de 2018. Pour information l’inflation 2017 est de 1,1 %.

Une fois cela dit, la direction propose toujours, pour les années à venir, les trois niveaux de revalorisation suivants en fonction du résultat d’exploitation de l’entreprise :

  • Si le résultat d’exploitation est modeste, seuil fixé aujourd’hui à un résultat d’exploitation de 1 Million € par la direction, il y aura une négociation pour l’augmentation des salaires les moins élevés.
  • Si le résultat d’exploitation dépasse un certain seuil à fixer, versement d’une prime à négocier identique pour tous.
  • Si le résultat d’exploitation dépasse ce seuil deux années consécutives, intégration de la prime dans le salaire de base.

Les discussions ne font que commencer et pour la CFE CGC, il devient urgent de prendre en compte la situation particulière des cadres qui subissent depuis des années des réorganisations successives sans revalorisation salariale et à qui on demande de travailler toujours plus avec de moins en moins de moyens.

La richesse créée par une entreprise, constitue sa valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée doit permettre de rémunérer l’ensemble des acteurs qui ont participé à la production de l’entreprise et à son fonctionnement :
  • L’État avec des impôts et des taxes pour rémunérer l’ensemble des services à la collectivité comme la retraite, l’assurance chômage, l’assurance maladie, et tous les autres services
  • Mais aussi les banques avec les intérêts versés en remboursement des prêts qu’elles ont accordés.
  • Ou encore les actionnaires avec les remontées de dividendes pour rémunérer leurs apports en capital.
  • Et l’entreprise à travers l’autofinancement pour lui permettre de poursuivre sa politique de développement.
  • Et enfin et surtout les salariés avec les salaires pour rémunérer leur travail.

Les salariés sont la priorité ! Il faut les récompenser de leurs efforts et les motiver pour réussir ensemble la transformation de l’entreprise.

La CFE CGC souhaite avoir un dialogue social de qualité avec la Direction: la CFE CGC s’installe tout naturellement dans la démarche du dialogue, de l’échange, mais insiste aussi pour une meilleure répartition de la richesse produite.

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