mardi 4 décembre 2018

Co-construction oui, mais pas trop


Au début de l’été 2018 l’entreprise s’était engagée à améliorer les échanges entre elle et les syndicats. Elle nous demandait de rencontrer Jean Kaspar pour une table ronde sur "comment améliorer le dialogue social dans l’entreprise". Rien n’a eu lieu. A la CFECGC nous avons toujours privilégié le dialogue aux autres méthodes, on aimerait que la direction en fasse autant.
Pour la réorganisation de l’informatique, la direction a mis en place des ateliers de co-construction. Les salariés sont censés poser des questions auxquelles des réponses seront apportées mais la particularité de la co-construction vu par la direction est que la direction ne répond qu’à un type de questions : les siennes.

Ça ne vous rappelle rien ?

N'obtenant pas de réponses à leurs questions, les salarié(e)s ont donc envoyé un courrier à la DRH et au DSI pour manifester leur mécontentement. Ils veulent des réponses et surtout être traités comme les autres salarié(e)s de l’entreprise, avec le même niveau de dialogue social entre syndicat et direction.
En réponse  la direction exprime  « des regrets et un besoin d’analyse de la situation ». Malgré cela les ateliers continuent sans les personnes réellement concernées par cette réorganisation. Que de mépris de la part de la direction vis-à-vis de ces salarié(e)s !

La CFECGC se fait une nouvelle fois l’écho des salarié(e)s des supports SIE et SIP et  demande instamment à la direction de considérer ces salarié(e)s, de répondre à leurs questions et d’accéder à leurs demandes exprimées dans le courrier  repris ci-après.


Courrier des salarié(e)s des supports SIE-SIP envoyé le 30 Novembre 2018 à la DRH et la direction informatique.

Nous, salarié(e)s de Ouest-France des services SIE et SIP, avons récemment participé à plusieurs ateliers de co-construction des futures organisations et métiers d’OPS dans le cadre d’une externalisation du support niveau 2.
A cette occasion nous avons émis des questionnements sur ce qu’engendre ces changements.
Nous avons donc demandé à nos interlocuteurs de nous éclairer sur les conséquences induites. Mais à ce jour nous n’avons toujours pas reçu de réponses concrètes. Dès lors, il est difficile pour nous de se projeter dans ces organisations et d’en envisager l’impact professionnel ainsi que personnel, cela compromet notre participation aux futurs ateliers.
Nous vous demandons, au plus vite, de rencontrer les organisations syndicales de l’encadrement afin d’ouvrir un observatoire des métiers de l’informatique et d’échanger avec elles sur nos inquiétudes et nos problématiques que nous vous avons remontées.
Une fois la situation éclaircie et l’information faite au CHSCT, ce sera avec le plus grand plaisir que nous reprendrons le chemin de ces ateliers de co-construction.

Les salarié(e) s des supports SIE et SIP