mardi 23 janvier 2024

CSE du 17 janvier 2024

 

Impression : Ouest-France imprime une publication de la CGT.

Très surprenant comme démarche. La direction de Ouest-France a fait cadeau de l’impression de l’union confédérale des retraités CGT. Ce journal a été imprimé à 700 exemplaires à la fin de la production par des volontaires. Il n’a pas été facturé.

Beau cadeau de noël !

Il y a les uns et les autres. Les élus de la CFE-CGC s’inquiètent de cette différence de traitement entre les syndicats. Comment garder son indépendance quand on est redevable.


Budget 2024

Un budget ambitieux

Fabrice Bazard a choisi de rompre avec la philosophie « historique » de OF qui était d’avoir une attitude prudente et mesurée sur les objectifs pour opter pour une approche volontariste (optimiste ?) pour le budget 2024.

Cette année, l’entreprise bénéficie d’un contexte éditorial riche, avec les JO, le 80e anniversaire de la libération, la coupe d’Europe de foot, les élections européennes et américaines, Brest 2024 et le Vendée Globe.

En outre, de nombreux projets internes sont prévus, notamment :

  • Le projet OF demain
  • Un investissement ambitieux sur l’audio et la vidéo
  • Une fusion de l’application actualité et journal

Cependant, certaines incertitudes planent sur l’avenir, notamment :

  • Les droits voisins ne sont pas à la hauteur des attentes des éditeurs
  • La fin programmée des cookies sur Internet
  • La montée en puissance de l’IA

Les objectifs du budget 2024

Le budget 2024 prévoit :

  • De conquérir plus de 100 000 abonnés, papier et numérique
  • D’augmenter le revenu moyen par abonné en lui proposant un pack de services complémentaires (numérique, jeux, musique,…)
  • Éviter la déperdition de nos abonnés en augmentant la durée de vie de leur abonnement
  • De limiter l’érosion du canal print à -5,2 %
  • De progresser sur l’industrialisation des process (projet Omniflow) et sur la simplification de la maquette (projet OF demain).

L’importance du print

Le print représente encore en 2023 l’essentiel de nos revenus de diffusion avec presque 92 % du chiffre d’affaires. Il s’agit dorénavant de ne pas sacrifier cette ressource essentielle à nos équilibres au détriment du modèle numérique qui tarde encore à démontrer sa viabilité à long terme.

La volonté de limiter l’érosion du canal print à -5,2 % est considérée comme très ambitieuse, en tenant compte de l’augmentation de 5 centimes appliquée en début d’année

Les recettes et les charges

Les recettes devraient augmenter de + 8 millions en 2024.

Les charges restent pratiquement constantes, l’économie sur le poste papier étant compensée par des charges supplémentaires sur les coûts de réseaux de distribution et sur les commissions publicitaires.

La masse salariale augmente également de +3,9 millions, notamment en raison du renfort d’effectif (projet JO) à la Rédaction et à la DSI (internalisation de prestataires).

Le secteur sacrifié cette année sera l’immobilier et notamment les locaux de la DSI qui ne connaîtront pas d’évolution majeure en 2024.

En dépit de toutes ces ambitions, l’EBE prévu en 2024 ne sera que de 18 millions et donc insuffisant pour absorber nos dotations aux investissements et le remboursement de nos emprunts. Nous aurons encore recours à l’emprunt pour couvrir cette perte d’exploitation. À noter que depuis 2019, le journal n’a plus jamais connu l’équilibre financier.


Soldes de congés payés

La DRH a fait le constat que 1 300 jours de congés payés n’avaient pas été pris au 31 août 2023 (fin de la période de référence) et a rappelé que les congés doivent être soldés au 31 août de chaque exercice hors « aléas objectifs » (ex : arrêt maladie). Une décision a été prise : les congés devront être soldés « compteur à zéro » au 31 août 2026. Les élus de la CFE-CGC ont rappelé l’accord d’entreprise du 11 juillet 2017 sur le changement de période de référence prévoyait que « les salariés qui, une année donnée, souhaitent prendre leurs congés payés en septembre en accord avec leur hiérarchie auront la possibilité de conserver des jours au-delà du 31 août pour ce faire. »


Omniflow

Ce projet concerne le secteur de la rédaction jusqu’à l’industriel. Il a démarré il y a maintenant plus de 2 ans et à vocation à remplacer les solutions informatiques telles que SIROCO.

Les dernières actualités du projet concernent :

La contractualisation du contrat avec MSH, l’éditeur du progiciel TOPAZ 

Le dépôt d’un dossier de demande de subvention

Le démarrage en production devrait se faire de façon progressive avec un démarrage en septembre 2024 pour un déploiement qui se terminera au 1er trimestre 2025.

Un groupe de pilotage a été mis en place, composé de personnes de la rédaction, de la coordination rédactionnelle et publicitaire, de l’industriel et de l’informatique.

Aucune analyse d’impact sur les changements de métier de la rédaction n’a encore été réalisée.

Ce projet est étroitement corrélé au changement de maquette étudié dans OF demain. Des tests sont d’ailleurs actuellement réalisés sur différents formats.


Mobilité

Les élus constatent un manque de transparence chez les cadres sur l’attribution des postes et notamment pour les emplois de management. Quels sont les critères que l’entreprise applique pour faire le choix ? La réponse de la direction est qu’il restera toujours des cas exceptionnels, mais que sa volonté est d’aller vers le maximum de transparence.


CET

Des salariés ont fait la demande par Rubics de positionner 5 jours de l’exercice 2023-2024 sur le CET, conformément à la demande de la direction. Ils n’ont eu aucun récépissé de leur demande. Le DRH informe que l’absence de notification de ce message « vu ou pris en compte » dans Rubics est une erreur et cela est en cours de développement. Cette demande d’anticipation de positionnement des jours de CET est contraire à l’accord du 11 juillet 2017 sur le changement de période de référence qui prévoyait qu’il est autorisé de conserver jusqu’à la fin de la période de référence un maximum de trois jours de droit à congés payés en vue de les utiliser en cas de maladie d’un enfant à charge. Si ces jours n’ont pas été utilisés à cet effet à la fin du mois d’août, ils devront être impérativement pris sous forme de congés payés dans le courant du mois de septembre, ou affectés au CET pour le personnel habilité. La direction a reconnu qu’il y avait des contradictions et que l’on ferait un point au printemps.