lundi 22 avril 2024

Projet de réorganisation et de réaménagement de la DSI

Le 15 février dernier, la Direction a présenté au CSE un projet de réorganisation de la DSI et de réaménagement des locaux, avec une mise en application prévue pour la mi-avril (!). Après la déclaration de l’ensemble des élus du CSE (lire le tract) la Direction a préféré revoir sa copie et organiser des ateliers où vos contributions (219 !) ont été étudiées.

La direction représentée par le DSI et le RRH du secteur, a présenté une seconde version de son projet au CSE du 18 avril dernier.

Les élus espéraient que cette version aurait tenu compte des remarques et objections qui avaient été faites par les différentes équipes de la DSI. Malheureusement cette seconde version était identique à l’originale. On reprend les mêmes et on recommence : un organigramme identique à la première version du projet, malgré vos 32 remarques, avec toujours autant de strates hiérarchiques et toujours la même volonté d’imposer le flex-office. Des ateliers ultérieurs étaient censés régler les problèmes de coexistence dans un espace partagé, une clause d’expérimentation sur 6 mois avec des critères d’évaluation restait à définir. Une seconde version encore plus floue que l’originale.

Les ateliers organisés par la direction suite au premier CSE n’ont pas été très efficaces, malgré le nombre important de questions remontées. Nous considérons que la constitution de ces ateliers était biaisée, la direction les ayant constitués avec un nombre important de responsables et de quelques salariés choisis par elle-même. Malheureusement ce n’est pas ce simulacre de dialogue social où les questions étaient fermées et où aucun autre point ne pouvait être abordé que les salariés de la DSI attendaient. La CFE-CGC estime que les salariés avaient le droit de parler d’autre chose que de la couleur des bureaux et de la taille des écrans. Il nous semble important de rappeler que le sondage organisé par la CFE-CGC met en évidence des problèmes de fond dans l’organisation et dans la gestion des carrières des salariés.

Malgré nos efforts pour en discuter nous n’avons trouvé personne à la direction souhaitant s’y atteler, nous avons seulement trouvé une écoute.

Les élus du CSE ont donc, comme la loi le permet, demandé une expertise sur ce projet (selon la loi en cas de demande d’expertise, l’avis du CSE est reculé de 1 mois seulement).

La loi oblige la direction à payer 80 % de l’expertise et les 20 % restants à la charge du CSE. À Ouest-France, la direction a historiquement toujours payé 100 % des expertises. Le DRH a d’abord voulu contester la validité de la demande d’expertise puis a annoncé que la direction ne paierait que 80 % de l’expertise.

Fabrice Bazard a annoncé que, dans ces conditions et devant la non-adhésion des équipes à ce projet, il le gelait.

La direction se propose de revenir d’ici quelques mois avec un nouveau projet plus important qui devrait poser les bases de la mutualisation de certaines activités informatiques entre Additi et la DSI Ouest-France…

La CFE-CGC reste mobilisée sur ces sujets et reste à votre écoute.

N’hésitez pas à nous solliciter.