jeudi 28 septembre 2023

CSE du 21 septembre 2023

 Prime pour les salariés de la DCM pour les week-ends travaillés

Lors du CSE du 21 septembre, la direction nous a présenté de nouvelles règles de rémunération des salariés de ce secteur qui passent par la dénonciation d’un usage instauré en 1997.

Même si on peut concéder que les nouvelles règles sont apparement mieux-disantes, les élus de la CFE CGC ont constaté des incohérences, un manque de précisions et des arguments donnant lieu à interrogations dans les explications de la Direction.

Encore une fois la direction avance de manière unilatérale sans négociations avec les organisations syndicales.

Même si dans les textes, la dénonciation d’un usage n’est pas soumise au vote des élus du CSE, la pratique d’un dialogue social constructif, comme souhaité par le nouveau directoire, est d’entamer des négociations avec les syndicats en amont de cette consultation. C’est par ailleurs le cas pour les autres secteurs : pourquoi ce n’est encore pas le cas à la DCM ?

 

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L’objectif est de mieux couvrir la Normandie. Pour chaque article lu, Paris-Normandie touchera 70 cts d’euro. Ouest-France devrait gagner 20 000€ par an. Pour rappel le chiffre d’affaires de Panorapresse est de 1.6 M€.


Cotation des emplois :

Actuellement 20 personnes sont payées en dessous de la cotation minimum de leur emploi. Sur les 411 cadres, 11 salariés ont plus de 2 ans d’ancienneté et auraient donc dû atteindre ce minimum. Selon la direction ces salariés n’auraient pas atteint les attendus du poste.

Lors de la précédente négociation d’accord sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences), la direction s’était pourtant engagée à donner le salaire minimum de l’emploi au bout de 2 ans. La CFECGC constate une nouvelle fois que la direction ne respecte pas ses engagements. Selon la direction certains salariés ont un échéancier de mise à niveau.


Réforme des retraites : 

Rappel de la question des élus au CSE : « L’accord national concernant le plan Prim prévoit une clause de revoyure dans le cas où les conditions du départ à la retraite seraient modifiées pour les salariés ayant bénéficié́ du plan de départ. À Ouest-France, combien de salariés de l’industriel partis lors du plan prime sont concernés par les récentes modifications de la loi retraite ? Quelles mesures ont été appliquées pour les salariés concernés ? » 

43 personnes ont quitté l’entreprise avec le plan PRIM, 37 seront impactées par la réforme. Pour éviter de faire revenir les salariés, la direction a prévu de rallonger le congé de reclassement au maximum, et si cela ne suffit pas la situation sera traitée entre le gouvernement, la direction et la CGT. La CFECGC lors d’une précédente réunion entre la direction et les organisations syndicales a fait remarquer qu’il y avait d’autres salariés dans l’entreprise concernés par les impacts de cette réforme : 9 personnes (cadres, employés et journalistes). La CFECGC avait demandé à la direction de faire un geste vers ces salariés. La direction reste ferme sur sa position, elle ne souhaite rien faire pour eux. Toutes ces différences de traitement sont de plus en plus visibles et affirmées de la part de la direction.