lundi 2 octobre 2023

NAO 2023 : le chantage.

Pour rappel, lors de la réunion du 12 septembre 2023,  la direction a proposé aux syndicats une augmentation générale basée sur les niveaux de rémunération annuelle brute. Nous expliquant qu’elle souhaite « favoriser les bas salaires au vu des impacts de l’inflation plus fortement ressentis », elle a formulé cette proposition : 

  • Pour un salaire brut annuel inférieur à 30k€, la direction propose 3 % d’augmentation. 
  • Entre 30k€ et 40k€, 2% d’augmentation. 
  • Entre 40k€ et 50k€, 1 % d’augmentation. 
  • Supérieur à 50k€, rien.  

Cette proposition toucherait 205 cadres sur 453 salariés et laisse 248 salariés sur le côté de la route.

Évidemment, cette proposition est insuffisante.

Pour rappel, l’inflation est de 5.9 % à juillet 2023 et elle touche TOUS les salariés.

La CFECGC a donc fait une contre-proposition, prenant en compte la situation économique de l’entreprise, qui est la suivante :

  • Pour un salaire brut annuel inférieur à 30k€, 3 % d’augmentation. 
  • Entre 30k€ et 40k€, 2% d’augmentation. 
  • Supérieur à 40k€, 1 % d’augmentation. 

Cette proposition a été rejetée par la direction. 

La direction, selon le DRH, ne mettra en œuvre les augmentations que si la NAO est signée. Dans le cas contraire, il n’y aura aucune mesure unilatérale de l’entreprise pour améliorer les salaires. Avec ce chantage la direction cherche à faire porter aux syndicats la responsabilité de cette décision sans pouvoir la négocier.

Après les discours, voici donc la réalité : une nouvelle pratique fait son apparition « le chantage ». Dès lors comment demander aux salariés de suivre, de croire cette direction qui refuse de voir que l’inflation touche tous les salariés, que leur pouvoir d’achat baisse et ce, depuis une dizaine d’années. 

La CFECGC demande à la direction de revoir sa position et de reconnaître tous les salariés.