mercredi 8 novembre 2023

Elections professionnelles 2023

Du lundi 13 novembre à 10h00 au lundi 20 novembre à 18h00,

Faites entendre votre voix, votez massivement CFE-CGC.

Retrouvez nos candidats et notre profession de foi.


Un dialogue social compliqué.

Malgré le changement de directoire en juin dernier, rien n’a changé : la direction n’hésite plus à pratiquer le chantage pour arriver à ses fins en particulier lors de la négociation annuelle obligatoire NAO 2023.

La CFE-CGC ne cèdera jamais au chantage.

Autre sujet, qui reste sans réponse de la direction : les services des ventes en constante réorganisation depuis plus de 10 ans. Les effectifs CDI dans les départements ont été divisés par deux remplacés par des alternants pour effectuer le travail. La direction refuse depuis des années d’ouvrir des négociations alors qu’elle le fait dans d’autres secteurs de l’entreprise et surtout à l’industriel. 

Dans ce contexte, nous avons néanmoins réussi à faire progresser les sujets ci-dessous :

Le régime des astreintes : La CFE-CGC est à l’origine des discussions initiées avec la direction concernant la rémunération des astreintes. Après avoir dénoncé l’accord historique qui était totalement déséquilibré, nous avons souhaité que le taux horaire soit le même pour tous les cadres. Désormais depuis 2020, les salariés de l’informatique (principalement) sont maintenant rémunérés en astreinte sur la même base taux horaire que les salariés de l’industriel. 

Le télétravail : La CFE-CGC a été le fer de lance de cette négociation tant attendue par les salariés. Malgré les réticences de certains de nos dirigeants et de certains syndicats, elle a défendu avec beaucoup d'énergie l'intérêt des collaborateurs pour ce mode de travail. Aujourd’hui chez les cadres, vous êtes très nombreux à plébisciter et faire valoir cette organisation. 

L’égalité professionnelle :  La CFE-CGC participe actuellement aux négociations avec la direction pour obtenir l'égalité entre les hommes et les femmes dans l'entreprise. Pour une rémunération moyenne reconstituée, les écarts varient aujourd'hui, selon le niveau de responsabilité, de 7% à 14% au global en défaveur des femmes chez les cadres. Rappelons que les entreprises de plus de 50 salariés doivent réaliser un accord ou un plan d'action en faveur de l'égalité professionnelle depuis la loi de 2010.  La direction a présenté une méthodologie pour identifier les niveaux de responsabilité sur les fiches emplois en fonction des compétences managériales, techniques ou transversales, et a identifié 3 niveaux d'analyse. Espérons que cette proposition permettra d'accélérer les actions de correction, bien trop lentes selon nous. La CFE-CGC est convaincue qu'une réelle égalité et équité entre les femmes et les hommes, notamment salariale, est un gage de performance économique pour notre entreprise. Nous devrons y veiller.